Retraite de l’Enfant-Jésus de Nivelles

Écrit par Marie-Laure Nuttin
27 janvier 2025

“Et Dieu vit que cela était bon.”

Dix sept jeunes de l’Institut l’Enfant Jésus de Nivelles ont participé à une retraite « arts et
spiritualité »
Ils ont été invités à s’émerveiller de la nature : écouter, sentir, toucher, regarder en silence, puis à
réaliser une œuvre d’art à partir de ce qu’ils avaient vécu. Ils se sont exprimés en peinture, poésie,
construction…
Une soirée sur l’art de la danse leur a fait découvrir avec joie la gigue, le cercle circassien, le madison.
« L’art touche à la vie par le dessin, la peinture, le film, le chant, la musique, la sculpture,
l’architecture, l’écriture, la danse, la gastronomie, la parfumerie et par mille autres trouvailles
médicales, scientifiques, économiques » leur a expliqué le père Guy Dermond. Et en guise
d’introduction à la poterie, il leur a présenté les quatre éléments qui aident à réaliser une œuvre : le
souffle, l’eau, la terre, le feu. Par exemple : « La Bible nous parle d’un souffle planant sur le chef
d’œuvre encore en chaos, en ténèbres, de la création, pour, petit à petit le rendre lumineux, le
rendre possible. « Et Dieu vit que cela était bon. » Peu à peu, les jeunes ont compris qu’une œuvre
d’art ne doit pas seulement sortir de leur intelligence mais de tout leur être : « qu’est-ce qui peut
bien sortir de moi pour exprimer ce que je souhaite vivre, ce que je souhaite offrir de moi aux
autres ? » Chacun a pétri sa terre et en a fait jaillir une œuvre personnelle qu’ils se sont présentés
mutuellement avec fierté et respect au cours d’une veillée spirituelle. Une « marche des artistes » à
travers la forêt leur a permis de bien s’aérer et se cultiver en répondant à de nombreux défis. Ils se
sont lancés ensuite dans du théâtre en essayant une réactualisation du récit de l’Aveugle Né dans
l’Evangile de Saint Jean où ils ont vu comment en mettant sa vie dans notre terre humaine Jésus la
rend vivante et à nouveau capable de s’émerveiller. Les jeunes sont repartis heureux de ce temps
fort. Ils récupéreront leurs œuvres dans quelques semaines quand elles auront séchées et été cuites
au four à plus de 1000 degrés.

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