Les Évangiles ne nous disent rien de la douleur des yeux de Jésus, ni de la beauté de son visage, rien de sa souplesse corporelle. Au long des siècles, bien des artistes s’en sont chargés. Jésus se rend dans son lieu d’origine et les gens de son village ne le reconnaissent pas . C’est difficile de revenir parmi les siens après des années d’absence. On se souvient qu’il était charpentier, qu’il est fils de Marie. Ses frères et sœurs habitent la région. Mais, lui, qu’est-ce qu’il a changé. Il ose enseigner dans leur synagogue. Il surprend. Il choque. On se pose des questions sans nécessairement attendre des réponses . Ils s’étonnent de sa sagesse et des signes qui se réalisent par ses mains. Ses mains, elles devraient être calleuses, burinées par le travail de la terre, du bois, de la pierre, du métal. Et voilà lorsqu’il impose les mains, les gens se remettent debout de corps, de cœur et d’âme. Par ses mains, il capte le mal. Elles seront celles du crucifié par lesquelles, ressuscité, il se fera reconnaître. Elles sont celles qui fractionnent le pain Eucharistique. Comme pour les disciples d’Emmaüs c’est à cette simple fraction du pain, qu’Il est reconnu, vivant, au milieu de nous. Comment ne pas nous arrêter durant ces vacances à ce que nous savons de Jésus et partir à la découverte de qui il est vraiment pour nous aujourd’hui ?
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